Comme je vous le disais dans le billet d’introduction à OpenStreetMap, nous disposons aujourd’hui de nombreux outils pour éditer les plans. Aussi, il ne tient qu’à vous de commencer à compléter votre ville. Voyons trois de ces outils.
Il vous faudra un compte
Quel que soit l’outil choisi, il vous faudra créer un compte pour pouvoir éditer les cartes. S’agissant d’un outil collaboratif, vous comprendrez qu’il est nécessaire d’attribuer à chacun ses modifications, ne serait-ce que pour se prémunir des vandales. Vous disposerez également d’un historique de vos modifications et pourrez téléverser les traces GPS sur le site.
L’éditeur intégré à OpenStreetMap
Un tout nouvel éditeur intégré a fait son apparition. L’ancien outil était assez limité (il convenait pour renommer une rue, mais pas guère plus), et utilisait Flash, donc était inaccessible aux appareils mobiles.
Le nouvel éditeur propose les outils de base: ajout de points, de lignes et polygones, et balisage de ces éléments. Comme le fond de carte de Bing apparait pendant l’édition, nous disposons à présent d’un outil qui répond à la plupart des besoins.
Pour l’utiliser, rendez-vous sur la page d’accueil d’OpenStreetMap, et cliquez sur l’onglet Modifier. Un petit tutoriel est même présent pour vous expliquer les principes.
JOSM
Cet outil servira aux cartographes plus avertis. Par exemple, vous pourrez importer les données du cadastre français et changer le type de projection. Il est aussi utile si vous cartographiez massivement, puisqu’il dispose, par exemple, d’outils qui permettent d’importer des photos (pour noter comment s’appellent les rues ou les magasins), puis de synchroniser leur heure avec une trace GPS, ou un fichier audio.
Vous trouverez JOSM ici. L’outil est écrit en Java, et est lourd. Par ailleurs, il est très mal adapté à la souris du Mac.
Pour finir, il y a un concept à comprendre: pour commencer l’édition, JOSM demande de délimiter une zone, qui ne doit pas être trop grande, de l’ordre de 3 x 3 km. Il va ensuite charger tous les éléments (points, polygones…) qui se trouvent dans cette zone. On travaille alors hors-ligne, et c’est quand on a fini notre travail que JOSM vérifie qu’il n’y a pas d’incohérences, et qu’on peut enfin envoyer les données à OpenStreetMap.
Go Map!!
Pour finir, une application pour iPhone et surtout iPad, bien fichue et qui présente les outils essentiels. En pratique, travailler avec cette appli me semble plus lent qu’avec un ordinateur de bureau, mais la géolocalisation est bien pratique pour pouvoir éditer les cartes sur place.